Ces récits sont des faits réels vécus par les filles adolescentes dans les localités de missérété et d’Adjarra. Ils ont été recueillis pendant l’atelier de cocréation initié par l’Association Biowa dans le cadre du projet Féministe en Action, dans les localités de l’Ouémé où se sont déroulées les initiatives mises en oeuvre par notre organisation
Contexte de l’initiative
Dans le cadre de la poursuite du partenariat avec CARE International Bénin-Togo pour le compte du projet Féministes En Action soutenu par l’Agence Française de Développement (AFD), l’Association BIOWA a obtenu pour la deuxième phase des ressources pour mettre en oeuvre le « Projet d’appui au renforcement des capacités organisationnelles, institutionnelles et techniques ».
En effet, il s’agit d’un projet qui vise à soutenir le développement institutionnel de notre organisation afin de créer un environnement propice face aux défis de mobilisation de ressources financières, de renforcement des ressources humaines, de l’amélioration des interventions au profit de la communauté que nous représentons et de la visibilité de nos actions. Au nombre des activités prévues pour être mise en oeuvre dans le cadre de ce projet, figure la célébration des journées internationales promouvant les droits des femmes et des filles.
Pour ce mois de novembre 2023, un intérêt particulier est accordé à la célébration des 16 jours d’activisme contre les Violences Faites aux Femmes et aux Filles (VFFF). Ces 16 jours d’activisme contre les VFFF sont une campagne internationale qui se tient chaque année et qui vise à prévenir et éliminer les violences liées au genre.
C’est donc dans ce cadre qu’il a été organisé un atelier de co-création (causeries libres) avec 20 adolescentes/jeunes filles, de 15 à 24 ans, ambassadrices de l’association pour recenser les récits et narrations (allant des abus vécu aux changements positifs actuels).
Il faut le rappeler, l’objectif général de cette initiative est de sensibiliser les populations sur les actes et autres propos dégradants qui favorisent les inégalités entre filles et garçons. De manière plus spécifique, il s’agit d’organiser une causerie libre au profit de 20 filles survivantes de VBG pour recenser les récits et narrations de leur vécu afin de leur apporter un accompagnement adapté. Cette causerie a reçu l’appui d’un psychologue qui après une psychothérapie de groupe a accompagner chaque fille dans l’exposé de sa narration.